Pour bien choisir son médiator – dont l’usage est recommandé même pour les débutants à la guitare classique – cela dépend de :
1. La rapidité de votre jeu : pour jouer des accords, on choisit un médiator pas trop épais et pour jouer un solo ou jouer très vite, il faudra un médiator plus épais.
2. Si vous jouez de la guitare acoustique ou électrique
3. Si vous voulez obtenir un son précis et dynamique ou bien plutôt une souplesse de jeu. Ainsi plus le médiator est épais, plus on a de contrôle. Plus le médiator est fin, plus on a de tolérance et un son plutôt feutré, même quand on joue fort.
Ainsi l’épaisseur et la matière déterminent la capacité du médiator à se déformer au contact des cordes : pour jouer des accords, on choisit un médiator médium (autour de 0,80 mm).
C’est le modèle de base, confortable pour la plupart des guitaristes. Pour jouer très vite en solo, on choisit un médiator plus épais. Les médiators souples font entre entre 0,60 et 0,80 mm, l’extra souple, 0,40 mm, le dur 1 mm et l’extra dur à partir de 1,14 mm. Pour les matières, on choisit des plastiques plus ou moins souples : par exemple le celluloïd est souple, le tortex est très dur. Le métal donne un son… métallique à votre jeu ! L’os donne un son chaud. Quant au bois, cela dépend de la dureté de l’essence.
Si le jeu de doigt convient mieux au style classique ou folk – et donc que l’on privilégie le médiator pour interpréter du rock ou du métal, le médiator permet de reproduire plus facilement les solos de guitare, mais aussi de jouer les parties rythmiques en obtenant un son précis.
La taille ou la forme du médiator est plus une affaire de convenance personnelle. Pour débuter, c’est bien de tester plusieurs formes : petits, grands, arrondis ou triangulaires. Les formes plus pointues permettent une attaque plus franche et précise.
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